Second message d'Adalberto (extrait d'un interview à la radio), suite à la visite de l'administrateur de la Santé mentale du secteur 5 de la région 

L'incendie au sein du Projet Ouatro Varas n'a finalement détruit que la toiture en paille (déjà bien abimée par le temps) et la salle de travail qui abritait et protégeait quotidiennement des personnes en souffrance psychique. La population présente sur les lieux et à proximité (principalement des jeunes) a aussitôt prêté mains fortes pour éviter que l'incendie se propage à la Maison de la Santé toute proche et autres structures du Projet. Cet incendie a symboliquement rappelé notre mission, l'a mise en lumière et réaffirmé notre engagement : prendre soin de la santé mentale des habitants de la favela et mettre en valeur les efforts et les ressources de la communauté. Tel est le message qu'il transmet aussi aux administrateurs de la ville de Fortaleza et de la région : reconstruire une politique de protection et de soin en santé mentale. Cet incendie aura-t-il été aussi l'occasion de renforcer la Communauté de Quatro Varas, notamment au niveau de ce groupe des plus jeunes, de cette nouvelle génération qui ne fréquentait pas spécialement le Projet Quatro Varas mais qui a fait corps pour le sauver ? Pour refaire cette toiture et remettre en état cette salle de travail, nous avons besoin de 400 000réais, soit environ 67 000 €.

Le Centre de Santé du Projet Quatro Varas a brûlé en partie la nuit du 1" Janvier car un feu d'artifice du voisinage a atteint sa toiture en paille et a mis le feu. Nous remercions la population qui a accouru aussitôt pour aider à lutter contre les flammes et

les pompiers qui sont arrivés assez vite. Au cours des dernières années, nous avons eu de la peine à survivre car la Mairie de Fortaleza a coupé les ressources allouées jusque-là pour la santé. Nous espérons que le

nouveau maire et le gouvernement va pouvoir nous aider. Mais nous avons aussi besoin du soutien des professionnels, de la population et bien sûr d'un soutien matériel. Merci à tous.